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Month: juin 2014

Quel business model pour vivre de la vente d’applications Android ?

Quel business model pour vivre de la vente d’applications Android ?

Cela fait un sacré moment que je n’ai pas écris sur ce blog, j’ai eu beaucoup de travail avec Hercule ces temps-ci et beaucoup de difficultés techniques à surmonter mais j’y suis arrivé, alors je profite d’avoir un peu de temps pour parler des business models pour les applications Android.

Les différents business models

Je suis abonné à l’excellent site de veille des plateformes mobiles App Annie. Et j’ai lu leur dossier sur les tendances de pubs et de monétisation des applications (en anglais). Je vais lister rapidement les 5 différentes façons de monétiser une application dont ils parlent dans le dossier puis vous donner mon avis par rapport à Hercule.

Business model : freemium

Le modèle freemium permet aux utilisateurs de télécharger l’application gratuitement et de faire des in-app purchases (achats au sein de l’application). Ces achats peuvent être des items pour des jeux par exemple, des bonus, des vies supplémentaires, bref tout ce dont l’utilisateur pourrait avoir besoin pour améliorer l’application.

L’intérêt du freemium réside dans le fait que comme le téléchargement est gratuit, cela pousse les utilisateurs à télécharger en masse l’application pour la tester (puisqu’il n’y a pas la barrière du prix à l’entrée !). Ce qui fait entrer l’application dans un cercle vertueux : en effet plus elle est téléchargée, mieux elle est placée dans le classement des applications sur le Play Store et donc plus elle est visible et donc… encore plus téléchargée !

Notez que le nombre de téléchargements n’est pas le seul facteur à intervenir dans le classement des applications sur le Play Store, c’est bien plus complexe que ça, mais une application qui est beaucoup téléchargée permet d’obtenir un meilleur rang. De plus, lorsque les utilisateurs voient qu’une application a été téléchargée par exemple 1 000 fois contre une autre téléchargée 20 fois, leur confiance va à la première, logique.

Business model : paid

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La vente d’applications Android : activité commerciale ou prestation de services ?

La vente d’applications Android : activité commerciale ou prestation de services ?

J’ai fais quelques recherches au niveau des charges qui allaient peser sur le chiffre d’affaires (CA) de mon entreprise, histoire de fixer une bonne fois pour toute le CA (et donc le nombre de téléchargements !) que je devrais faire la première année pour être rentable.

Et je suis tombé sur ça : TVA les régimes d’imposition.

Pour moi il est évident que la vente d’applications Android est une activité commerciale, puisque je vends un produit (bien qu’immatériel) donc je me dis chouette, le seuil d’imposition est élevé : il faudra que je gagne plus de ~82 000 €/an pour être assujettie à la TVA ce qui me laisse beaucoup de marge !

Quand j’ai présenté mon projet lors de mon entretien à l’espace entreprendre de la CCI, la dame qui m’a reçu n’était pas sûr de savoir si mon activité serait une activité commerciale ou de prestation de services et donc ne savait pas si je dépendais de la CCI ou de l’URSSAF. En même temps elle a déjà eu du mal à comprendre ce qu’allait être mon activité, néanmoins, elle a été pro-active dans la démarche et elle a téléphoné à l’URSSAF pour clarifier les choses et à priori je dépends bien de la CCI et la vente d’applications Android ne serait pas considérée comme une activité commerciale sauf que… LISEZ BIEN CE QUI SUIT (les deux mises à jour) :

EDIT 9/02/2016 : Après un premier exercice fiscal en SAS, mon comptable s’est renseigné auprès du Centre de Gestion et la vente d’applications mobiles a été déclarée dans les BNC (Bénéfices Non Commerciaux) car pour eux, il ne s’agit pas d’achat / revente, ce n’est donc pas une activité commerciale…

EDIT 16/01/2017 : Là où c’est « drôle » c’est que j’ai fermé ma SAS pour devenir micro-entrepreneur et qu’après avoir contacté le RSI, ils m’ont dit que c’était une activité commerciale ! Taxée à 14%, pas besoin de comptable… bref, si vous faites de la vente d’apps mobiles, mettez-vous en micro-entreprise ! Tous les détails sont ici et ici.

Mon cas particulier

Le problème pour ma future boîte, c’est que dans l’objet de la société je vais aussi mettre prestation de services, histoire d’avoir le droit de faire de la prestation de services si je n’arrive pas à vivre uniquement de la vente des applications que j’aurai développé. Du coup, l’activité se transforme en 2 activités : une activité commerciale et une activité de prestation…

J’ai envoyé un email au service d’imposition des sociétés (SIE) dont je dépends pour être bien sûr de tout ça. Voici nos échanges :

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La chambre de commerce : le paradis de l’entrepreneur

La chambre de commerce : le paradis de l’entrepreneur

Le jour où je me suis déplacé à l’agence Pôle Emploi suite à mes déboires avec eux j’ai téléphoné à la CCI pour avoir des infos sur la création d’entreprise puisque, apparemment, ce n’est pas le boulot de Pôle Emploi de conseiller les créateurs là dessus, même si mon conseiller est spécialisé dans la création de boîte… J’ai arrêté de chercher à comprendre la logique chez eux, il n’y en a pas.

J’ai appris pas mal de choses fort intéressantes : il existe des permanences gratuites dans les CCI qui permettent d’être mis en relation avec des personnes qui sont là pour répondre à vos questions, c’est ce qu’ils appellent l’espace entreprendre. C’est ouvert tous les jours de la semaine sauf le vendredi après-midi (renseignez-vous pour connaître les horaires de la CCI dont vous dépendez).

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