Quel business model pour vivre de la vente d’applications Android ?
Cela fait un sacré moment que je n’ai pas écris sur ce blog, j’ai eu beaucoup de travail avec Hercule ces temps-ci et beaucoup de difficultés techniques à surmonter mais j’y suis arrivé, alors je profite d’avoir un peu de temps pour parler des business models pour les applications Android.
Les différents business models
Je suis abonné à l’excellent site de veille des plateformes mobiles App Annie. Et j’ai lu leur dossier sur les tendances de pubs et de monétisation des applications (en anglais). Je vais lister rapidement les 5 différentes façons de monétiser une application dont ils parlent dans le dossier puis vous donner mon avis par rapport à Hercule.
Business model : freemium
Le modèle freemium permet aux utilisateurs de télécharger l’application gratuitement et de faire des in-app purchases (achats au sein de l’application). Ces achats peuvent être des items pour des jeux par exemple, des bonus, des vies supplémentaires, bref tout ce dont l’utilisateur pourrait avoir besoin pour améliorer l’application.
L’intérêt du freemium réside dans le fait que comme le téléchargement est gratuit, cela pousse les utilisateurs à télécharger en masse l’application pour la tester (puisqu’il n’y a pas la barrière du prix à l’entrée !). Ce qui fait entrer l’application dans un cercle vertueux : en effet plus elle est téléchargée, mieux elle est placée dans le classement des applications sur le Play Store et donc plus elle est visible et donc… encore plus téléchargée !
Notez que le nombre de téléchargements n’est pas le seul facteur à intervenir dans le classement des applications sur le Play Store, c’est bien plus complexe que ça, mais une application qui est beaucoup téléchargée permet d’obtenir un meilleur rang. De plus, lorsque les utilisateurs voient qu’une application a été téléchargée par exemple 1 000 fois contre une autre téléchargée 20 fois, leur confiance va à la première, logique.